Depuis 2007, les saillies se font tous les deux ans. Les ânesses ont donc un petit tous les deux ans au maximum.
La constance du troupeau de femelles et la hiérarchie bien établie entre elles permettent une bonne entente du groupe. Certaines femelles adoptent même les petits des autres.
Le troupeau vit toute l’année sur des pâturages extérieurs et les animaux ont libre accès à des abris.
Désormais, une partie du troupeau est en monte naturelle.
Ils sont surveillés en permanence, vermifugés et déparasités.
Il est très important que l’alimentation des ânes ne soit pas trop riche car, mal dosée, elle peut entraîner des fourbures, des obésités, et autres problèmes pouvant affecter la gestion des ânesses et la mobilité des tous les animaux. Leur ration doit comprendre en priorité de l’herbe, du foin de prairie suivant la saison et en petite quantité de l’orge, de l’avoine et minéraux et oligoéléments.
Les saillies se font suivant le Plan d’accouplement principalement en monte naturelle avec l’étalon de l’élevage approuvé à la monte mais aussi chez des étalonneurs privés, ainsi qu’à l’asinerie nationale de Dampierre sur Boutonne.
Lors de la gestation, les femelles sont échographiées régulièrement et suivies par des vétérinaires.
La future mère est isolée avant la mise-bas dont la surveillance est effectuée par l’éleveuse qui n’hésite pas à passer des nuits auprès des futures mères. La mère et le petit rejoignent le troupeau un mois après.